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SERVICES PUBLICS : NOTRE COMBAT

SERVICES PUBLICS : NOTRE COMBAT

 

 

Depuis plusieurs mois les élus locaux sont confrontés à une véritable politique de gel et de réductions des dotations de l'Etat, et de dénigrement de la part du gouvernement.

 

Tout le monde comprend la nécessité pour lui, de trouver une bouffée d'oxygène, au détriment des collectivités, pour financer sa politique de cadeaux fiscaux aux plus aisés et de baisses de charges sur les entreprises.

 

COMME POUR BEAUCOUP DE FRANÇAIS, NOUS EN MESURONS LES EFFETS AU QUOTIDIEN.

 

Sous la contrainte budgétaire, il met en œuvre une politique confuse et désordonnée de démantèlement des services publics qui inflige des dégâts économiques et humains dans les villes et les départements auxquels par ailleurs il retire les moyens d'agir.

 

La liste des services publics fermés ou en voie de restructuration ne cesse de s'allonger : suppression et privatisation des bureaux de postes, réforme de la carte militaire et ses conséquences dramatiques, suppression et déplacements de tribunaux, réduction de moyens et fermetures d'hôpitaux ou de maternités, purges sévères dans l'Education nationale, privatisations rampantes, remise en cause des principes de la fonction publique : autant de domaines où la logique marchande prévaut sur la logique solidaire qui devrait guider l'action de l'Etat, une logique marchande que nous refusons.

 

Il faut noter que la crise financière qui a démarrée au Etats-Unis, et qui touche toute l'Europe, révèle les limites du libéralisme, un libéralisme envié pourtant par beaucoup de nos politiques.

 

Et quand tout va mal, quand tout s'écroule, l'Etat redevient providence, comme par hasard !

 

Mais au bout du compte, qui payent pour cela ?

Le modeste et simple contribuable !

 

ON PRIVATISE LES PROFITS ; ON COLLECTIVISE LES PERTES.

 

Cette politique de réduction des services publics, se traduit localement par la réduction du nombre de postes d'enseignants en Haute Garonne.

 

A la Salvetat St. Gilles, il manquait 2 enfants le jour de la rentrée, pour obtenir la création d'un poste d'enseignant supplémentaire et ouvrir une 6e classe en maternelle, afin d'éviter une moyenne de 32 enfants par classe.

 

Grâce à la forte mobilisation des parents d'élèves de La Salvetat St. Gilles et de tous les élus, un poste d'enseignant a tout de même été obtenu quelques jours après la rentrée scolaire.

 

ON PEUT MESURER LOCALEMENT L'IMPACT D'UNE POLITIQUE CONSISTANT À ENGAGER DES ECONOMIES AU DETRIMENT DES SERVICES PUBLICS.

 

Il nous appartient de rester vigilant et de dénoncer les principes sur lesquels repose cette entreprise d'affaiblissement.

 

Philippe Dauvel

 

 

 



29/09/2008
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