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Les conséquences d’une réforme annoncée

Les conséquences d’une réforme annoncée

Au moment où nous avons le plus besoin d’un soutien à l’économie et à l’emploi, la seule annonce de la réforme que le Gouvernement veut imposer aux collectivités locales fait déjà sentir ses effets. Par crainte de l’avenir.

C’est une étude de la Direction Générale des finances publiques, c’est à dire du Ministère du Budget, qui en apporte la démonstration. Au 30 septembre les investissements des collectivités locales étaient en baisse de près de 10 % pour les communes et Communautés de Communes et de 4% pour les Conseils Généraux.

Moins d’investissement. Moins d’activité pour le bâtiment et les travaux publics. Ce sera vite une progression du chômage dans ces deux secteurs déjà en difficulté.

Non M. le Président !, ne donnez pas cette image de la France pour de si piètres profits

Le débat sur l’identité nationale que le gouvernement a lancé, ne trompe personne, ni en France, ce qui espérons le, sera sans conséquence, ni à l’étranger, ce qui aurait été infiniment plus grave.

La presse étrangère regorge de commentaires qui sont autant de quolibets et d’incompréhension à notre égard.

Nicolas Sarkozy est parvenu avec cette petite opération politicienne dont il attend un retour sur investissement auprès de l’électorat du Front National, à nous ridiculiser toutes et tous aux yeux du monde.

Au constat d’une France qui éprouverait soudain le besoin de définir ce qu’est son identité nationale, elle lui apparaît groggy, trébuchante et dans l’oubli des valeurs fondamentales qu’elle n’a cessé de porter depuis des siècles au nom, précisément, de son identité.

C’est-à-dire des valeurs essentielles dont elle ne cesse de se réclamer quitte à apparaître souvent comme une donneuse de leçons.

Il suffit de reprendre l’expression de Gérard COURTOIS qui, dans le « Monde » écrit : « il n’est pas sûr que les français se laissent prendre à ce nouveau tour de prestidigitation. ».

Gageons qu’ils sont plutôt demandeurs d’un solide contrat social.

Alors là, Monsieur Sarkozy, tête haute et fière, la France pourrait s’adresser aux peuples en attente d’exemple.

La France à laquelle nous aspirons et que nous voulons.

Pas l’exemple de la France dont on se gausse à l’étranger.



11/05/2010
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