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L'ECOLE PUBLIQUE EN RECESSION

                        L'ECOLE PUBLIQUE EN RECESSION

A reculons !

L’Etat s’engage à faire des économies, le service public le paye au prix fort!

L’accumulation de mauvaises nouvelles : croissance en panne, pouvoir d’achat en baisse, tarifs de l’énergie en augmentation, chômage à la hausse…

Le mot de récession n’est pas prononcé, mais il est dans toutes les têtes.

Malgré cela, le train de vie de l’Etat augmente de façon importante, mais les moyens pour l’école publique se réduit chaque année davantage.

Il est facile de comprendre pourquoi le Ministre de l’Education Nationale n’engage aucune concertation avec tous les partenaires qualifiés sur l’enseignement dans notre pays, parce que ses orientations sont contradictoires avec les moyens et les objectifs nécessaires, pour  soutenir une bonne éducation pour tous les enfants dans notre pays. Il fut un temps où la rentrée scolaire était un moment joyeux.

Celui des bonnes résolutions, celui des retrouvailles, celui des nouveaux défis.

Un temps où surtout les enfants regagnaient l’école avec la perspective d’y décrocher un droit à l’avenir.

Certes, l’Education Nationale ne disparaît pas encore cette année, mais il est une réforme dont on n’a pas fini de parler, celle des rythmes scolaires.

La mise en place de la semaine des quatre jours a été décidée par l’Inspection Académique à La Salvetat St. Gilles.

4 heures d’enseignement en moins à l’école le mercredi matin, 4 heures de plus au CLAE, à la charge des parents et de la collectivité, bien que les programmes scolaires soient plus chargés.

Pour camoufler de drastiques chutes de moyens, le ministre de l’Education Nationale, M. Darcos, a entrepris a rebours de tous les chercheurs, de densifier le travail hebdomadaire.

Il faut réaliser en 4 jours ce que les enfants assimilait en 4 jours et demi, tout en chargeant encore davantage les programmes.

QUI SE PREOCCUPE DE L’INTERÊT DE L’ENFANT ?

Depuis des décennies, les rapports se succèdent pour dénoncer les rythmes auxquels ils sont soumis.

Notre Ministre de l’Education, a informé tous les élus, de la suppression des RASED (Réseau d’Aide Spécialisés pour les Enfants en Difficultés), nous sommes concernés à La Salvetat St. Gilles.

En supprimant les RASED, c’est l’occasion, pour l’Education Nationale, de récupérer plusieurs centaines de postes d’enseignants, et compenser une partie des 13 000 enseignants non remplacés cette année.

On mesure facilement le décalage avec les besoins, en poste d’enseignants.

QUI SERONT LES ENFANTS PENALISES ?

La réponse ne fait aucun doute, les élèves en difficulté.

ET COMBIEN SERONT-ILS PAR CLASSES ?

Comment apprendre encore plus vite, quand on peine déjà au rythme actuel, avec des classes surchargées ?

Comment compenser la difficulté par un travail accru à la maison quand le suivi familial est déjà peu ou pas assuré ?

Le gouvernement a sa botte secrète : en ce qui concerne le soutien scolaire à La Salvetat, c’est depuis la rentrée, 2 heures le mercredi matin, pour satisfaire tous les besoins.

C’est tout simplement l’échec scolaire que l’on programme pour des milliers de jeunes.

Les inégalités de demain s’écrivent dès aujourd’hui.

Thomas Colognac



15/12/2008
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