3 bonnes raisons de ne pas voter Nicolas Sarkozy
3 bonnes raisons de ne pas voter Nicolas Sarkozy
La première raison : en 2009 le président de la République déclarait à Jacques Julliard, journaliste : ‘’un président qui n’a pas su faire en cinq ans, ce à quoi il s’était engagé, ne le fera pas ensuite dans un nouveau mandat. Les deuxièmes mandats sont toujours médiocres’’.
La deuxième raison non partisane de ne pas réélire Sarkozy, c’est son échec économique et financier.
Après la démonstration convaincante de Mélanie Delattre et Emmanuel Lévy (voir leur livre ‘’un quinquennat à 500 milliards) sous son quinquennat, la dette est passée de 1150 à 1750 milliards.
Les diverses raisons de cette accroissement massif (poids de la dette accumulée précédemment, incidence de la crise, cadeau fiscaux du début du quinquennat) ont toutes un point commun : l’insuffisance des recettes fiscales, qui sont dues elles mêmes à l’asthénie économique que connaît la France et que Nicolas Sarkozy n’a rien fait pour corriger.
Il y a aujourd’hui une quasi unanimité dans les partis et chez lez candidats pour faire de la réindustrialisation du pays un objectif majeur, et même prioritaire, des années à venir.
Il ne s’agit pas de dire si la politique industrielle de Nicolas Sarkozy a été de droite ou de gauche, mais de constater qu’elle a été inexistante.
L’Allemagne a su redonner en son temps sa puissance en termes de production industrielle et d’exportation, mais en ce qui concerne la France, rien de cela malgré des décennies de gouvernement de droite dont faisait déjà parti Nicolas Sarkozy, qui s’est contenté ces cinq dernières années de donner satisfaction au capitalisme sans exiger de lui ni sacrifices ni résultats.
La troisième raison : qui reste peut-être encore plus choquante, c’est la subversion des institutions républicaines, celles qui protègent le citoyen, mais qui peuvent aussi le menacer, la police et la justice.
L’accumulation récente des affaires démontre que le pouvoir sarkozyste n’a qu’un objectif : les mettre au service de sa politique.
Les révélations dans de nombreux quotidien et hebdomadaires, comme Marianne encore récemment (Marianne N° 770) révèlent un système politico-policier profondément gangréné au service d’un seul homme et des intérêts d’un seul clan.
Il y a fort heureusement des policiers honnêtes et des juges courageux – ô combien courageux- pour défier le système et même le dénoncer.
Nous sommes ici au delà de l’affrontement politique normal, au-delà des notions de droite et de gauche.
Nous sommes dans le droit commun et la défense des libertés publiques.
Il est hélas, de la nature du pouvoir politique d’entretenir autour de lui une couche quasi incompressible de passe-droits, de corruption, d’abus de pouvoir.
Il est urgent de réagir avant qu’un tel pouvoir s’installe dans les mœurs et dans les esprits.
A défaut de l’éradiquer, il faut en changer le plus souvent possible.
Extraits de l’éditorial de Jacques Julliard dans Marianne du 21 au 27 janvier 2012 ?
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